Séjour les 9 et 10 mars. Cabane en ordre et sans détritus. A l'inventaire :
- une scie,
- un balai valide + deux brosses de balais sans manche,
- un ersatz de pelle en tôle pliée, sans manche,
- mobilier inchangé (table, banc, deux chaises en bois + tas de chaises en plastique),
- soupente propre, matelas présents + quelques oreillers très crades suspendus, la vitre de la fenêtre Sud est fendue mais pas brisée (comment peut-on péter une vitre dans un dortoir...??), sûrement pas le vent puisque le cadre est dormant comme partout ici.
- le morceau de résistance : le poêle
Il est entier, c'est au moins ça. Le disque circulaire en fonte couvrant le foyer n'existe plus, il est remplacé par un couvercle de marmite en alu. Péter un disque en fonte oh le voler, faut le faire ! Foyer OK (beaucoup de cendre à vider), tubes OK (neufs ou presque), combustion parfaite sans fumée (si bois sec !).
Quant à la capacité calorique, elle est médiocre lorsque les températures extérieures sont bien <0 degré une fois le soleil couché. Ce modèle (Jotul type 600) est conçu pour des petits volumes bien isolés, ce qui n'est pas le cas, sans compter que le peu d'air chaud produit file dans la soupente où il n'a guère d'effet appréciable d'ailleurs.
Bref, mangez chaud et couchez-vous tôt dans un bon duvet !
Le bois mort et sec se trouve (on est dans une belle hétraie), à condition de chercher un peu bien sûr et de ne pas se contenter de martyriser les arbres voisins en coupant du bois vert qui fumera, encrassera le poêle et ne chauffera rien.
A ce propos, on trouve un tas de bois divers et varié accumulé dans le coin droit en entrant (coupé, pas coupé, sec, pas sec, vert, etc.).
Laissé une petite provision de bûchettes en bois de hêtre sec (diamètres entre 2 et 8 cm).
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