A quelques dizaines de mètres de la cabane, je sens une odeur de fumée. Je constate également, en arrivant près de la cabane, que les volets sont ouverts. Je remarque également que le verrou extérieur est déverrouillé.
Je ne pense guère à ces trois points, et tente d'entrer dans la cabane. Trouvant la porte fermée, je me mets à la secouer en espérant la dégripper...J'entends alors un bruit à l'intérieur, et comprends (tardivement) qu'elle est occupée.
Le brave randonneur qui y a passé la nuit m'ouvre finalement la porte. Je m'excuse de mon intrusion brutale, et entame la conversation avec lui. Il m'informe qu'il vient d'y passer la nuit, et qu'il a monté un nouveau tuyau pour le poêle, du mastic ignifuge pour la traversée de la paroi, et quelques tubes de silicones pour jointoyer entre les planches, afin de diminuer les courants d'air.
Je ne retiens malheureusement pas son prénom, mais j'aimerais lui rendre hommage. C'est grâce à des gens comme lui que ces petites cabanes nos gardiennées vivent et survivent. Bravo à toi, brave randonneur!
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