Par l'arête NO, via le col de Comboursière (orthographe des cartes), le 22/09/06
La piste pour l'Armet n'est pas évidente, voici quelques indications : on quitte la cabane en rive dr. du ruisseau (à g.) La grande combe qu'on a face à soi est divisée en son milieu par un promontoire rocheux d'allure élancée (sur la fiche "cabane de Combe Oursière, il apparaît à g. sur la 2ème photo ). On vise ce promontoire, dans les rochers duquel s'ouvre une cavité, par des pentes d'herbes et en zig-zag entre vernes et sapins, toujours rive dr. du ruisseau. Presque au pied des rochers, on évite des éboulis moussus par la g., on traverse horizontalement un double cordon de vernes, et on sort peu à peu de la végétation en remontant toujours plutôt à g. Arrivés aux 3/4 de la combe, au niveau d'un alignement de vernes N-S, une trace file presque horizontalement vers la dr.(SO) et va rejoindre la petite piste bien marquée remontant jusque sur la croupe (laquelle n'est que le prolongement du promontoire précité) qu'elle va suivre sur son couronnement puis, en un mouvement tournant S-SE-E-NE, aborder les pentes inférieuresde l'arête NNO du Gd Armet.
A partir de là, la trace est assez nette, sauf à mi-chemin du col de Combe Oursière, dans une traînée d'éboulis où il ne faut pas se laisser tenter pas des couloirs rocheux montant directement, qui se contournent en fait largement sur la dr. : bien suivre les nombreux cairns et en rajouter au besoin. On finit par atteindre les prairies alpines précédant de peu le col de Combe Oursière (2446 m). A partir de là, on vise plein S l'arête ; le rocher (passages aériens) va de l'excellent (rare...) au désastreux, au gré des couches géologiques différentes qu'on va rencontrer et qui se présentent souvent sur l'autre flanc (O) sous la forme de dalles lisses, inclinées et pourries. On reste en général sur son flanc E (à g. en montant) sous le fil qui aboutit au "sommet NO" à 2736m. On peut se laisser tenter au col de Comboursière par un système de pistes qui semblent contourner l'arête assez bas : mais on devra naviguer ensuite dans un systême d'éboulis croulants, de petites barres, de pentes d'herbes pour rejoindre de toute manière l'arête ; gain = 0 vu la "branlosité" du terrain. A partir du Pt 2736, jeu de montagnes russes jusqu'à l'espèce de plateau caillouteux incliné qui précède le sommet principal coiffé d'un signal (qui restait caché jusque là).
Malgré les apparences, c'est une course longue, où on ne trouve pas d'eau et où le brouillard peut avoir les pires conséquences si on paume l'itinéraire, sur l'arête ou dans l'accès au col de Comboursière. Il ne faut surtout pas se trouver haut placés sur les arêtes en cas d'orage...: c'est le genre d'endroit où on ne court pas facilement. En règle générale, course à éviter par temps HUMIDE.
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