Localisation montagnarde:
Alpes carte
, Vercors carte Localisation administrative:
France métropolitaine carte
, Auvergne-Rhône-Alpes carte
, Isère carte Localisation carte:
IGN 3235OT - Autrans/Gorges de la Bourne/Pnr du Vercors carte
, IGN 3236OT - Villard-De-Lans/Mont Aiguille/Pnr du Vercors carte
Par la route Presles-Rencurel (si elle est ouverte):
Se garer un peu en dessous du col de Pré Lang, au lieu-dit "la Siva". On descend en 1/4 d'heure ensuite à l'abri par des chemins 4 x 4. le GR passe également pas loin. Compter un peu plus d'1 h du serre du Sartre.
L'abri est situé dans un hameau de 4-5 maisons en ruines : ce serait apparemment un des premiers points de peuplement des Coulmes (fin moyen-age)
Depuis la Balme de Rencurel, bien continuer sur le balisage jaune et vert. Ce petit chemin mène au pied d'une falaise où l'on trouve une fontaine et de nombreuses voies d'escalade.
Remarques:
Un nouveau poêle (don d'un spéléo ardéchois) en date de janvier 2016.
La porte et les fenêtres ferment bien (le 30-06-2016 il manque une vitre à la fenêtre du dortoir) mais la bâtisse est trop grande pour être chauffée efficacement
Balai rafistolé, pelle sans manche, une scie.
Deux belles tables et 4 beaux bancs + 2 tables avec bancs dehors (une au dessus, une devant)
Couchage sur le plancher à l'étage : 10 places confortablement. Présence d'un matelas double et d'un matelas simple (donc 3 places sur matelas).
Une jolie vue sur le Vercors central, et notamment, saint-Julien et saint-Martin en Vercors de l’extérieur du refuge.
*** Réseau GSM : très bon signal (Orange), y compris à l'intérieur de la cabane ***
Fiche n°23 sur le site depuis le 27/03/2003 , dernière modification du
04/01/2019.
Modérateur actuel :
yip
Discussions sur abri de la Goulandière
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Attention il y a possiblement des punaises de lit dans la cabane, nous y avons passé une nuit le 14 septembre 2024 avons pas mal de piqûres sur le corps.
Nous sommes montés à la Goulandiere le 1er mars, les ruines et l'abri étaient occupés par des chasseurs alpins en manœuvre, l'abri était en bon état et le poêle fonctionnel, mais nous avons rebroussé chemin.
Séjour hivernal, 29 et 30 janvier 2021.
De 30 à40 cm de neige semi-pourrie, semi-glacée.
Outils : balai, scie (bon état mais il faut refaire la voie...elle se coince et coupe mal les diamètres conséquents), pelle de cantonnier sans manche, lame de faux (!!) rouillée.
Toujours pas de loquet intérieur sur la porte : calage avec ce qu'on peut.
3 matelas, dont un double.
L'isolation est nulle... les lames du plancher de soupente sont toutes disjointes, donc la "chaleur" du poêle s'y échappe, le bardage intérieur de la toiture est aussi une passoire, vu le nombre d'interstices et comme la tôle ondulée est juste derrière, la "chaleur" en principe fournie par le poêle (bof) s'en va chauffer les renards, sangliers, etc...
Local à peu près propre, pas de cadavres en surnombre, livre d'or misérable, le reste ne mérite pas de commentaire.
Le poêle...d'où il faudra d'abord extraire la cendre ; il tire et fume, parfois surtout vers l'intérieur de la cabane, lorsqu'on ouvre les volets de chargement ; il faudrait déjà un ramonage.
Plus de stock de bois sec au sous-sol, bien pourvu au contraire d'éponges végétales ordinairement nommées "bois". Quant aux ressources forestières, elles sont bien au rendez-vous, mais avec ce qu'il tombe depuis un bout de temps, on imagine le résultat. Je ne parle pas de ce qui est à demi enfoui sous la neige.
Donc, on cherche de qu'il y a de plus menu et de moins trempé, on en fait un tas conséquent, on oublie le papier (absent) même celui qu'on a apporté et on place un ou deux allume-feu (qu'on a apporté) ce qui va aider au démarrage. On aura pris soin aussi de préparer et écorcer le plus possible des branchettes et branches (pas de résineux : c'est perdu d'avance à moins de passer son temps en épluchage laborieux) qu'on placera sur le foyer naissant...pour ensuite y déposer des bûches (40 cm longueur maxi) qui auront subi un traitement analogue et on attise, on souffle, on remet une couche...
Important : débiter un max de bûchettes et bûches, de toute manière mouillées et les disposer sur le dessus (en couches croisées) et autour du poêle, encore et encore...
Au bout de deux bonnes heures (minimum), l'engin commence à émettre un rayonnement, dont on pourrait calculer l'énergie, mais qui ne sera guère perceptible au-delà d'un rayon de 2 (deux) mètres. Alors il ne fume plus...
Donc, vous n'aurez jamais chaud au point d'ôter vestes, pulls, etc.
Le dortoir est à l'avenant. Il ne gelait pas cependant (entre +2 et +4) et nos duvets étaient à la hauteur des enjeux.
Mon conseil : en ce moment, allez ailleurs, sauf entraînement pour une mission aux Kerguélen.
Bonjo
Une nuit passée du 3 au 4/01/18. Le refuge est très propre, du bois est disponible. La description correspond bien au refuge ! A noter l'ajout d'un matelas 2 places = 3 places pour dormir sur matelas !
Pour résumer, le seul changement notoire se résume au poêle, dont il n'est pas nécessaire d'ôter les ouvertures supérieures, vu qu'un volet latéral sur le côté droit permet de le charger. Il fume un peu au début mais une fois chaud, ça va. L'inertie de celui-ci, associée au volume à chauffer, impose de le démarrer au moins deux heures avant qu'il ne produise assez de calories.
La scie présente a bonne allure, mais autant vouloir couper du beurre en été avec ! Surtout que le stock de bois accumulé dedans et dehors est constitué par des grandes longueurs de bois vert coupé sur pied récemment, de diamètre suffisant pour faire pâlir la scie. Un courageux pourra se munir d'une lime tiers point afin de rectifier la voie de cet instrument ; il faudra donc prévoir de toute manière d'aller chercher du bois mort et sec aux alentours, a fortiori si les dites grandes longueurs sont recouvertes de neige...
Comme il n'y a pas de pelle, on se démerdera pour vider la cendre accumulée dans le foyer. Balai handicapé mais suffisant.
Table de pique nique dehors.
L'eau brille toujours par son absence...sauf s'il a neigé.
J'ai passé la nuit au refuge. Il y a un petit chat noir qui rode autour. Il aurait bien envie de s'approcher, mais il n'ose pas trop et fuit dés qu'on le voit. Une famille de chevreuils au matin broutait à 100m avant le milieu du champ.
Ce refuge est vraiment magique.
J'ai suspendu volontairement le balai dans le filet, pour que les poils ne soient plus écrasés. Il est déjà bien attaqué. Donc, en repartant, pensez à suspendre le balais (il faudrait faire un trou dans le manche éventuellement pour le fixer à un clou, comme à la maison ;-)
La Goulandière, tête au soleil et pied sous la neige pour une étape déjeuner.
L'abri est propre (balai présent, toujours table + bancs, un - petit - poële).
La vitre en plexi de la fenêtre de l'étage est cassée sur 1/3 de sa hauteur... Dimensions approximative si un volontaire veut la changer : 1m x 80cm
Le poele sur la droite, mon sac sur la table au milieu :) et l'une des 2 fenêtres (trop peu d'ouvertures, c'est assez sombre):
et c'est tout le mobilier, c'est assez austère et pas très acceuillant
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