Tu peux aussi décourager le quidam en lui disant (et en lui montrant) qu'il va lui falloir passer sous une barre de séracs, tout en précisant que ceux-ci ont la fâcheuse tendance à tomber . Comme je je disais plus haut, en disant "suivre le sentier jusqu'à la cabane" ne dissuadera pas le crétin à se lancer en basket à l'assaut des échelles de Bertol ou du verglas sur les arêtes du refuge Mantova...Et si je ne le dis pas, il se pourrait que j'aie omis d'éviter une cata où le mec aux baskets se sera viandé avec la mort pour effet le plus notoire. Il se peut que je ne le sache jamais...Mais si, en mettant un épouvantail bien laid, je dissuade les incompétents et les naïfs, je préfère...Je persisterai donc à moduler mes descriptions d'accès en fonction des dangers objectifs prévisibles.Dominique a écrit : Entièrement d’accord. C’est pourquoi j’en mets le minimum aussi : « suivre le GR6 » est suffisant pour qui a une carte, ou connaît déjà le coin, mais découragera les quidams qui n’ont rien à y faire
Monter à Carrette ce n'est pas la même chose que monter au Goûter, pour lequel ne pas parler du couloir de m... qui tue encore des gens, c'est irresponsable (bah, les guides aussi le sont qui emmènent n'importe qui là-haut) - à propos, question à laquelle personne ne m'a encore répondu : pourquoi ne monte-t-on pas par l'arête Payot ????